Parkinson : La cause principale de la pathologie identifiée par des chercheurs
Des chercheurs britanniques ont réussi à déceler les mystères de la protéine précédemment identifiée comme étant impliquée dans l’apparition de la maladie de Parkinson.
C’est une maladie qui affecte 25 000 personnes chaque année et c’est l’âge qui en est le principal facteur de risque de la maladie. L’âge moyen des patients se situe autour de 75 ans et il rare qu’elle affecte les personnes de moins de 50 ans. Selon Santé Publique France, l’exposition aux pesticides dans un cadre agricole ou professionnel est également associée à un risque de maladie de Parkinson. Cette pathologie chronique neurodégénérative cause une perte progressive de neurones dans le cerveau mais également une lenteur dans les mouvements jusqu’à des tremblements au repos. Mais la donne pourrait changer dans la recherche de la maladie de Parkinson. Des chercheurs ont pu identifier l’origine de la maladie et cela pourrait permettre d’imaginer un traitement pouvant en inverser les effets.
La protéine « alpha-synucléine », le point de départ de la maladie
L’alpha-synucléine est une protéine naturellement présente chez l’homme, elle joue un rôle important dans le développement normal des fonctions cognitives. Cette protéine est aussi présente dans le cœur et d’autres tissus. Néanmoins cette protéine naturelle peut être amenée à se dégrader fortement et en devient l’ennemi numéro 1 de la maladie de Parkinson. En se détériorant, elle s’agrège en amas dans les neurones et c’est à ce moment que les symptômes et les troubles moteurs apparaissent. A titre de comparaison, une personne souffrant d’aucune pathologie dispose d’une membrane plasmique qui protège les cellules et se défait de toutes les substances toxiques. Chez les personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative, la protéine alpha-synucléine va s’avérer destructrice et détruire peu à peu les cellules saines de la membrane plasmique.
Un traitement est désormais envisageable pour s’attaquer aux origines de la maladie de Parkinson
Dans leur étude publiée le 10 février dans la revue Nature Communications (1), les chercheurs britanniques de l’université de Cambridge et de l’Imperial College de Londres présentent cette découverte prometteuse comme une avancée majeure dans la recherche d’un traitement. A l’heure actuelle, les traitements existants ne sont pas du tout efficaces pour ralentir la propagation des symptômes de la maladie de Parkinson. Avec cette découverte très prometteuse, les chercheurs britanniques attendent la confirmation de leurs confrères afin d’envisager un traitement en mesure de s’attaquer à la souche de cette maladie et d’en inverser les effets.
(1) Utilisez le navigateur Google Chrome pour avoir la traduction en français de la revue Nature Communications.
Source: www.passeportsante.net / édité par Johan Lefevre