LA MALADIE
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Un médicament injectable pour ralentir ou stopper la maladie de Parkinson.
Un médicament à l’essai et injecté directement dans le cerveau laisse espérer qu’il soit possible de retarder ou stopper la progression de la maladie de Parkinson, voire d’en inverser le phénomène. Un programme d’essais cliniques pionnier mené par des chercheurs britanniques et canadiens laisse espérer qu’il sera bientôt possible de réparer les cellules endommagées dans la maladie de Parkinson, ou du moins de freiner ou stopper sa progression. Publiée dans le Journal of Parkinson’s Disease, l’étude visait à déterminer si l’augmentation du taux d’un facteur de croissance naturel, le facteur GDNF (“Glial Cell Derived Neurotrophic Factor”), pouvait régénérer les cellules cérébrales à dopamine mourantes chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Six patients ont participé…
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Des chercheurs guérissent des cellules cérébrales touchées par la maladie de Parkinson.
Grâce à un nouveau dispositif médical relié directement au cerveau, des chercheurs britanniques ont réussi à rétablir des cellules cérébrales atteintes par la maladie de Parkinson. Le développement de la maladie de Parkinson ne serait pas irréversible. Une équipe de l’hôpital North Bristol NHS à Bristol en Grande-Bretagne, en partenariat avec l’association Parkinson UK, est parvenue à rétablir des cellules cérébrales atteintes par la maladie de Parkinson grâce à un nouveau dispositif médical. Ce dernier permet d’administrer des traitements directement dans le cerveau des patients. 41 d’entre eux ont été greffés avec cet implant, qui prend la forme de quatre tubes placés dans leur cerveau. Le dispositif ressort par une petite ouverture par la peau derrière l’oreille.…
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Parkinson: Est-il possible de réparer le cerveau ?
Les technologies de cellules souches pour le traitement de la maladie de Parkinson donnent de l’espoir aux patients à travers le monde Selon des experts, malgré les défis actuels, de nouveaux progrès dans le domaine de la biologie des cellules souches et du génie génétique démontrent un potentiel pour de meilleurs traitements de remplacement des cellules. Le remplacement de cellules pourrait jouer un rôle primordial dans l’atténuation des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson (MP) à l’avenir. En effet, dans un supplément spécial au Journal of Parkinson’s Disease, des experts décrivent comment les technologies des cellules souches nouvellement développées pourraient être utilisées pour traiter la maladie dans les décennies à…
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L’un des grands mystères derrière les maladies d’Alzheimer et de Parkinson enfin élucidé ?
Une nouvelle étude pourrait représenter une avancée cruciale dans la compréhension des maladies neuro-dégénératives. Elle offre une explication potentielle à la mort cellulaire derrière des troubles comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Dans leur étude, publiée dans la revue Cell Reports, les chercheurs de l’école de médecine de l’université de Virginie se penchent sur la mort cellulaire dans le cerveau, responsable du déclin cognitif des patients atteints de maladies neuro-dégénératives. Celle-ci serait due à une variation génétique chez des cellules neuronales précédemment jugée génétiquement identiques. Mosaïque cérébrale Baptisée « mosaïcisme somatique« , cette variation génétique expliquerait pourquoi certains neurones du lobe temporal sont les premiers à mourir dans le cas de la maladie…
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Les personnes exposées à des pesticides ont un risque 250% plus élevé d’avoir un Parkinson.
Les cellules exposées au paraquat et au manèbe, deux pesticides couramment utilisés dans l’agriculture, opèrent une mutation génétique similaire à celle qui provoque la maladie de Parkinson. Les personnes exposées au paraquat et au manèbe, deux pesticides couramment utilisés dans l’agriculture, courent un risque 250% plus élevé de développer la maladie de Parkinson, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Federation of American Societies for Experimental Biology. Mutation génétique « Jusqu’à présent, le lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson reposait principalement sur des études animales et sur des recherches épidémiologiques qui ont démontré un risque accru chez les personnes exposées à des produits chimiques agricoles », a déclaré Scott Ryan,…
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Les troubles du sommeil dans la maladie de Parkinson, les causes et les solutions.
La maladie de Parkinson est très souvent liée à des troubles du sommeil. Les personnes qui en souffrent se plaignent surtout de somnolence pendant la journée. Comment cela s’explique-t-il? Quel est le lien entre la maladie de Parkinson et les troubles du sommeil ? Les personnes souffrant de la maladie de Parkinson se plaignent très souvent de troubles du sommeil divers. Une partie de ces troubles est sans doute liée au simple vieillissement, comme la diminution de la quantité et de la qualité du sommeil. La dépression peut aussi jouer un rôle, puisqu’elle est souvent présente en conjonction avec la maladie de Parkinson, et qu’elle favorise l’insomnie. Par ailleurs, les personnes souffrant de la maladie de…
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Une protéine issue du requin démontre son efficacité contre la maladie de Parkinson.
La squalamine permettrait d’inhiber l’agrégation toxique de protéines dans le système nerveux, caractéristique de la maladie de Parkinson. Le requin vous terrifie ? Il pourrait pourtant vous sauver si par malheur, vous développiez la maladie de Parkinson. Une étude révèle le pouvoir d’une protéine synthétisée par le foie du Squalus acanthias, un requin de petite taille connu sous le nom d’aiguillat commun ou « chien de mer », réputé pour son agressivité apparente. Ces travaux, publiés dans la revue PNAS, montrent en effet que cette protéine, la squalamine, pourrait avoir un effet thérapeutique chez les patients atteints de Parkinson. Si cet effet se confirme dans d’autres études, il s’ajouterait à la liste des bénéfices apportés…
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Deux composants du café permettent de lutter contre la maladie de Parkinson.
La caféine associée à un autre composant des grains de café serait capable de ralentir la dégénérescence du cerveau, qui apparaît dans la maladie de Parkinson et dans la démence à corps de Lewy. Le café est bon pour la santé ! Une nouvelle étude atteste des effets bénéfiques du breuvage sur le cerveau. La caféine administrée avec un autre composant des grains de café permet de lutter contre la dégénérescence du cerveau, caractéristique de la maladie de Parkison et de la démence à corps de Lewy. Les résultats de cette recherche menée au sein de l’université Rutgers aux Etats-Unis ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Une substance…
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Comment le sport ralentit la progression de la maladie de Parkinson.
Selon une étude américaine citée par le New York Times, le fait de pratiquer une activité physique peut ralentir le développement de la maladie de Parkinson, surtout lorsque celle-ci vient d’être diagnostiquée. La maladie de Parkinson est la 2e maladie neurodégénérative la plus fréquente du système nerveux, après la maladie d’Alzheimer. Elle touche environ 200 000 personnes en France et plus d’un million en Europe : 8000 nouveaux cas sont déclarés chaque année dans l’hexagone. Si on imagine que la maladie touche uniquement les personnes âgées, elle apparait parfois beaucoup plus tôt, aux alentours de 45 ans. La maladie de Parkinson a de graves conséquences sur la vie sociale des patients et peut entraîner divers troubles psychologiques,…
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La protéine de la maladie de Parkinson voyage du cerveau à l’estomac.
NEUROLOGIE. La protéine alpha-synucléine est l’ennemi numéro 1 dans la maladie de Parkinson. C’est elle, en effet, qui s’agrège en amas dans les neurones à dopamine du cerveau et les détériore. Ce qui provoque les symptômes (troubles moteurs) de la maladie. Les premiers agrégats d’alpha-synucléine se forment à la base du tronc cérébral (qui relie l’encéphale et la moelle épinière) puis remontent progressivement avant de se répandre dans les différentes régions du cerveau. Les chercheurs du German Center for neurodegenerative Diseases (DZNE) de Bonn (Allemagne) associés à l’Université Purdue (Etats Unis) ont fait une découverte étonnante, publiée dans Acta Neuropathologica : l’alpha-synucleine serait aussi capable de voyager du cerveau jusqu’à l’estomac! Et ce, via une autoroute, le nerf vague.…