LA RECHERCHE
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Parkinson: de nouvelles perspectives sur l’axe intestin-cerveau
Plusieurs études ont proposé que la maladie de Parkinson pourrait trouver son origine dans l’intestin. En effet, des agrégats de la protéine α-synucléine, sont retrouvés dans l’intestin. Cette étude, publiée dans la revue Brain, montre que les injections cérébrales et intestinales d’agrégats α-synucléine ont la capacité d’initier et d’étendre le processus neurodégénératif, démontrant une propagation bidirectionnelle de la pathologie liée à l’α-synucléine entre le cerveau et l’intestin chez les primates non-humains. Plusieurs études ont récemment montré que la maladie de Parkinson pourrait trouver son origine dans l’intestin. En effet, des agrégats de la protéine alpha-synucléine, jouant un rôle clé dans le développement de la maladie, sont présents dans l’intestin. Une étude récente…
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Parkinson: Une nouvelle piste prometteuse
Aujourd’hui, de nombreux projets de recherche visent à évaluer l’efficacité de médicaments déjà disponibles pour d’autres maladies, pour traiter la maladie de Parkinson. Depuis une dizaine d’années, un produit couramment utilisé pour traiter les calculs biliaires semble, au moins dans les modèles animaux, très prometteur pour traiter le Parkinson. À tel point que ce produit est maintenant testé chez des humains, avec des effets à priori, intéressants! Voyons comment il fonctionne et quelles sont les preuves de son efficacité jusqu’à présent. L’acide ursodeoxycholique (UDCA) est une molécule naturellement présente dans la bile. Il est présentement utilisé pour traiter les calculs biliaires. Cependant, les chercheurs ont montré que l’UCDA a des propriétés qui dépassent de loin sa…
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Parkinson: Bilan sur les avancées de la recherche en 2019
Cette année 2019 s’est avérée particulièrement riche pour les chercheurs travaillant sur la maladie de Parkinson. Que ce soit dans le domaine de la recherche fondamentale (pour acquérir de nouvelles connaissances sur les causes et les mécanismes de la maladie), ou en recherche clinique (directement avec des patients), cette année a apporté beaucoup de pistes d’espoir pour toute la communauté Parkinson. Pourquoi la recherche sur le Parkinson n’avance pas aussi rapidement que nous le souhaiterions ? Avant de revoir les grandes avancées de la recherche, il est pertinent de comprendre pourquoi la recherche sur le Parkinson avance si lentement. Voici quelques explications: Tous les patients qui vivent avec la maladie…
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La Lévodopa ne ralentit ni n’accélère la progression de la maladie de Parkinson
De nouveaux résultats de recherche montrent que la plupart des médecins prescrivent de la lévodopa comme ils le devraient – (quand un patient en a besoin). Il y a un débat sur le moment de commencer à prendre de la lévodopa (Sinemet) pour les symptômes de mouvement de Parkinson. Certaines personnes pensent que la prise du médicament entraînera des mouvements saccadés associés à l’utilisation de la lévodopa ( appelée dyskinésie ) plus tôt, donc ils retardent la lévodopa même s’ils présentent des symptômes importants de tremblements et de raideur. D’autres se sont demandés si la lévodopa ralentissait le processus de la maladie et ils devraient commencer à la prendre au début de leur évolution. Le cerveau…
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La piste des œstrogènes dans la maladie de Parkinson
On savait déjà que les hommes et les femmes ménopausées avaient un risque plus élevé de développer la maladie de Parkinson que les femmes non ménopausées. Une étude récente, menée chez le modèle murin, montre que les œstrogènes peuvent contribuer au ralentissement de la mise en place de la maladie neurodégénérative. Lumière sur l’étude. Le rôle des œstrogènes Les œstrogènes sont des hormones sécrétées par le corps, et notamment par les ovaires. Mais aussi, en quantité moindre, par les glandes mammaires, les testicules, les glandes surrénales et le tissu adipeux. Ils favorisent le développement des caractères sexuels secondaires (règles, croissance des seins, ovulation) chez la jeune femme à la puberté. A la ménopause, les ovaires…
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Des chercheurs créent des neurones synthétiques, un espoir pour le Parkinson
Des cellules nerveuses artificielles, qui se comportent exactement comme de vrais neurones, ont été créées par des scientifiques européens. Dans le corps humain, les neurones sont responsables de la transmission d’un signal bioélectrique appelé influx nerveux. Réussir à concevoir des neurones synthétiques qui répondent aux signaux électriques du système nerveux est l’un des objectifs de la médecine depuis des décennies. « Jusqu’à aujourd’hui, les neurones étaient considérés comme des boîtes noires, mais nous avons réussi à ouvrir la boîte noire et à regarder à l’intérieur ». Alain Nogaret, Université de Bath « Notre travail change cette réalité parce qu’il fournit une méthode robuste pour reproduire les propriétés électriques des neurones dans les moindres…
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Un bioproduit riche en L-Dopa, sans effet secondaire et neuro-protecteur, un espoir dans la maladie de Parkinson
Enfin! Une équipe Européenne, spécialisée dans les maladies neurodégénératives, a publié des études précliniques et cliniques d’un complément alimentaire d’origine naturelle, commercialisé sous le nom AtremoPlus.Les résultats exceptionnels des études démontrent que le produit augmente significativement le niveau de dopamine et de noradrénaline dans l’organisme et améliore par la même occasion les symptômes de la maladie. Aucun effet secondaire indésirable n’a été constaté. Les études révèlent également un fort potentiel neuro-protecteur qui pourrait aider dans le domaine de la prévention et du ralentissement de la progression de la maladie. S’agirait-il enfin d’une avancée majeure dans la lutte contre la maladie de Parkinson ? Origines de la maladie de Parkinson La maladie de…
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Une enzyme présente en chacun de nous, qui freinerait la progression de la maladie de Parkinson.
6 millions de personnes dans le monde sont atteintes de la maladie de Parkinson et de nombreuses personnes en sont atteintes dès la trentaine, la quarantaine et la cinquantaine. Il n’existe aucun traitement qui ralentisse efficacement la progression de la maladie. La découverte de cette équipe de l’Université de Dundee pourrait bien tout changer. Les chercheurs viennent de découvrir une nouvelle enzyme qui inhibe la voie LRRK2, la cause la plus courante de la maladie de Parkinson. En effet, les mutations qui activent la protéine kinase LRRK2 sont responsables de la maladie. « La maladie de Parkinson est comme un train fou que nous sommes incapables de ralentir ou d’arrêter. Cette…
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La clé de notre santé mentale « L’intestin » ?
Dépression, schizophrénie, Parkinson, Alzheimer… De nombreux chercheurs examinent les origines intestinales de ces dérèglements neuronaux, souvent incurables. Les jeunes enfants atteints de troubles autistiques sont les premiers à tester des traitements encore empiriques. Et à adopter un régime sans lait et sans gluten pour constater une amélioration spectaculaire dans certains cas. Nous avons interviewé des parents et des scientifiques. Et si c’était une des pistes pour réduire les symptômes et peut-être soigner d’autres maladies cérébrales ? Si l’on observe les statistiques, l’autisme serait une pathologie galopante. Gabriel Perlemuter, chef du service d’hépato-gastro-entérologie et nutrition à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart, en France, professeur des universités, rappelle les chiffres : « En 1996, 4,5 enfants sur 10 000 étaient diagnostiqués autistes, en France.…
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Parkinson: un complément nutritionnel pour réduire la progression de la maladie ?
La N-acétylcystéine (NAC) est une molécule d’origine naturelle nécessaire à la production de l’un des antioxydants de l’organisme, le glutathion. Elle pourrait être bénéfique dans le traitement de la maladie de Parkinson. Des études plus grandes sont nécessaires pour valider ces résultats préliminaires, mais tout de même excitants. La destruction des neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson semble liée en grande part au stress oxydatif qui réduit les niveaux de glutathion, un composé produit par presque toutes les cellules du corps pour lutter contre le stress oxydatif. Les niveaux de glutathion dans la substance noire des personnes décédées avec la maladie de Parkinson sont quasiment nuls. Dans les années 80,…