LA RECHERCHE

Parkinson: Un traitement prometteur !

Des chercheurs de l’Université Ben-Gurion du Néguev ont découvert que la protéine BMP5/7 serait capable de ralentir ou d’arrêter la progression de la maladie de Parkinson.

En France, plus d’un million de personnes sont touchées par une maladie neurodégénérative. On compte environ 200 0000 malades en France, et 25 000 nouveaux cas se déclarent chaque année. Cette pathologie chronique neurodégénérative se caractérise par la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau. Si actuellement les thérapies améliorent les symptômes, elles ne sont pas efficaces aux stades avancés de la maladie. Elles ne permettent pas non plus de guérir de la maladie ou de la traiter dans son intégralité.

On pense que la protéine alpha-synucléine, présente dans le cerveau humain, forme des amas toxiques dans ces cellules, ce qui provoque la maladie. Actuellement, les médicaments prescrits visent à compenser l’insuffisance de production de dopamine. En Israël, des chercheurs de l’Université Ben-Gurion du Néguev ont découvert que la protéine BMP5/7 offrait des thérapies prometteuses pouvant ralentir ou arrêter la progression de la maladie de Parkinson. Les résultats ont été publiés dans la revue de neurologie clinique Brain.

Ralentir la maladie

Le Dr Claude Brodski, chef du laboratoire de neurosciences moléculaires du BGU, a découvert que la signalisation BMP5/7 dans les neurones était considérablement réduite dans les cellules cérébrales productrices de dopamine, ce qui pourrait contribuer à l’avancement de la maladie de Parkinson. « En effet, nous avons constaté que le traitement BMP5/7 peut, dans un modèle murin de la maladie de Parkinson, prévenir efficacement les troubles du mouvement causés par l’accumulation d’alpha-synucléine et inverser la perte de cellules cérébrales productrices de dopamine », résume le scientifique. Avant d’ajouter : « Ces résultats sont très prometteurs, car ils suggèrent que le BMP5/7 pourrait ralentir ou arrêter la progression de la maladie de ParkinsonActuellement, nous concentrons tous nos efforts pour rapprocher notre découverte de l’application clinique ».

De son côté, le Dr Galit Mazooz Perlmuter, vice-président senior du développement des affaires, bio-pharma chez BGN Technologies rappelle qu’il existe actuellement un grand besoin de nouvelles thérapies permettant de traiter la maladie de Parkinson. « Les conclusions du Dr Brodski, bien qu’encore à leurs débuts, offrent une cible médicamenteuse. Nous recherchons maintenant un partenaire industriel pour le développement de cette invention en instance de brevet ».

Source: santemagazine.fr

Laisser un commentaire