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La protéine de la maladie de Parkinson voyage du cerveau à l’estomac.
NEUROLOGIE. La protéine alpha-synucléine est l’ennemi numéro 1 dans la maladie de Parkinson. C’est elle, en effet, qui s’agrège en amas dans les neurones à dopamine du cerveau et les détériore. Ce qui provoque les symptômes (troubles moteurs) de la maladie. Les premiers agrégats d’alpha-synucléine se forment à la base du tronc cérébral (qui relie l’encéphale et la moelle épinière) puis remontent progressivement avant de se répandre dans les différentes régions du cerveau. Les chercheurs du German Center for neurodegenerative Diseases (DZNE) de Bonn (Allemagne) associés à l’Université Purdue (Etats Unis) ont fait une découverte étonnante, publiée dans Acta Neuropathologica : l’alpha-synucleine serait aussi capable de voyager du cerveau jusqu’à l’estomac! Et ce, via une autoroute, le nerf vague.…
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Un « pacemaker cérébral » pour traiter les maladies neurologiques (Parkinson)
Utilisée depuis plusieurs années dans le traitement de la maladie de Parkinson ou l’épilepsie, la stimulation électrique cérébrale vient de connaître une nouvelle avancée : une startup a créé un implant capable d’analyser simultanément l’activité du cerveau et de délivrer les impulsions adaptées en retour. Depuis plusieurs années, la stimulation cérébrale profonde consistant à envoyer des impulsions électriques de basse fréquence a montré des résultats probants pour certaines maladies neurologiques. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, elles réduisent par exemple nettement les tremblements ou les dyskinésies. La méthode paraît également prometteuse dans le traitement de l’épilepsie, la dépression, les troubles du comportement alimentaire ou encore certaines addictions. Des stimulations électriques très difficiles à régler Le problème, c’est que les paramètres…